Lexique des termes du crédit
Retrouvez dans ce dictionnaire en ligne les explications et les définitions des termes qui peuvent vous confondre, et vous questionner !
AGIOS
Agios est un terme usuel regroupant lâensemble des intĂ©rĂȘts, commissions et frais perçus par la banque Ă lâoccasion dâune opĂ©ration telle que le dĂ©couvert ou lâescompte.
ASF (Association des Sociétés FinanciÚres)
LâASF est un organisme professionnel chargĂ© de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de ses adhĂ©rents, spĂ©cialisĂ©s en matiĂšre de crĂ©dit bancaire, auprĂšs de la Banque de France, du CECEI, de la Commission bancaire, des pouvoirs publics, des instances europĂ©ennes et des organisations syndicales de la profession. LâASF a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par la loi bancaire du 24 janvier 1984. Elle regroupe les banques spĂ©cialisĂ©es, les entreprises dâinvestissement et les sociĂ©tĂ©s financiĂšres, parmi lesquelles les Ă©tablissements de crĂ©dit. LâASF est membre fondateur de lâAFECEI.
Assurance
1- Le terme assurance dĂ©finit une garantie accordĂ©e, moyennant le paiement dâune prime ou dâune cotisation, par une personne (lâassureur) qui sâengage Ă indemniser une autre personne (lâassurĂ©) contre les consĂ©quences prĂ©judiciables dâun risque Ă©ventuel dĂ©terminĂ© Ă lâavance et dont elle serait responsable ou victime.
2- Contrat matĂ©rialisant cette garantie. Risques susceptibles dâĂȘtre couverts : risques dĂ©pendant de la durĂ©e de vie humaine, portant atteinte Ă lâintĂ©gritĂ© physique de la personne ou liĂ©s Ă la maternitĂ©, incapacitĂ© de travail ou dâinvaliditĂ©, perte dâemploi, santĂ©, catastrophe (incendie, risques divers, etc.), risques commerciaux (transport de marchandises, etc.).
Assurance DIM (DĂ©cĂšs â InvaliditĂ© â Maladie)
Lâassurance DIM (dĂ©cĂšs, invaliditĂ© et maladie) est un produit dâassurance collectif qui garantit, moyennant une cotisation pĂ©riodique, le versement sous certaines conditions, du capital restant dĂ» en cas de dĂ©cĂšs de lâassurĂ©, des mensualitĂ©s si lâassurĂ© est en arrĂȘt travail total pour raison mĂ©dicale. Ce type de contrat de prĂ©voyance est couramment utilisĂ© comme garantie.
Assurance perte d’emploi
Lâassurance perte dâemploi est un produit dâassurance collectif qui garantit, moyennant une cotisation pĂ©riodique, le versement, sous certaines conditions, dâune indemnitĂ© journaliĂšre Ă lâassurĂ© qui a perdu son emploi. Dans le cadre dâun crĂ©dit, ce type dâassurance est proposĂ© en garantie.
Assurance-groupe (contrat d’assurance-groupe)
Lâassurance-groupe est un contrat dâassurance collectif souscrit par une personne morale (banque, entreprise, etc.) en vue de faire adhĂ©rer individuellement un ensemble de personnes, pour la couverture :
- des risques dépendant de la durée de vie humaine
- des risques portant atteinte Ă lâintĂ©gritĂ© physique de la personne ou liĂ©s Ă la maternitĂ©
- des risques dâincapacitĂ© de travail ou dâinvaliditĂ©
- du risque de perte dâemploi/chĂŽmage
- du risque de santé
etc.
Autorisation de découvert
Lâautorisation de dĂ©couvert est un crĂ©dit Ă court terme par lequel le banquier autorise un client Ă rendre son compte dĂ©biteur pour un certain montant et une certaine durĂ©e.
Autorisation de prélÚvement
Lâautorisation de prĂ©lĂšvement est une instruction Ă©crite et signĂ©e adressĂ©e Ă une banque ou Ă un Ă©tablissement de crĂ©dit par son client, lui ordonnant de payer de façon permanente par dĂ©bit automatique sur son compte, tous les avis de prĂ©lĂšvement Ă©manant du crĂ©ancier dĂ©signĂ©. En France, une autorisation de prĂ©lĂšvement comporte une formule autorisant lâĂ©tablissement teneur du compte Ă prĂ©lever, les noms et adresses du client Ă dĂ©biter, du crĂ©ancier et du banquier tirĂ©, ainsi quâun relevĂ© dâidentitĂ© bancaire et le numĂ©ro national dâĂ©metteur du crĂ©ancier. Par contre, elle ne mentionne aucune somme ni date de fin. LâarrĂȘt de lâinstruction doit faire lâobjet dâune demande particuliĂšre Ă©manant du client Ă sa banque.
Avenant
En matiĂšre de droit, lâavenant est un acte Ă©crit, constatant lâaccord de toutes les parties et modifiant les termes ou venant en complĂ©ment des dispositions dâun contrat.
Capital disponibleÂ
En matiÚre de crédit permanent, le capital disponible est la somme égale à la différence entre le montant maximum autorisé et la fraction utilisée. On parle également de réserve ou de réserve disponible.
Capital initial
- En matiĂšre de prĂȘt : le capital initial est le cumul de tous les dĂ©caissements effectuĂ©s par la banque et ayant servi de base au calcul des Ă©chĂ©ances dâamortissement.
- En matiĂšre de placement dâargent : le capital initial est le premier versement effectuĂ© et journalisĂ© au compte par le client lors de lâouverture dâune prestation. Il peut Ă©galement ĂȘtre appelĂ© dĂ©pĂŽt initial. Le premier versement peut ĂȘtre contractuel ou non, imposĂ© ou libre.
Capital restant dĂ»
En matiĂšre de prĂȘt, le capital restant dû est la partie du capital restant Ă rembourser par lâemprunteur Ă un moment donnĂ©.
Caution
1.
- La caution est un engagement Ă©crit, Ă©galement appelĂ© cautionnement, pris par une personne de remplir les obligations dâun tiers en cas de dĂ©faillance de sa part. Il existe diffĂ©rents types de cautionnement parmi lesquels on peut citer :
- Le cautionnement bancaire, crédit par signature donné par un banquier
- Le cautionnement hypothĂ©caire, consenti par un tiers au profit dâun emprunteur, il est confortĂ© par une hypothĂšque portant sur un bien immobilier appartenant Ă la caution
- Le cautionnement judiciaire, rĂ©sultant dâune dĂ©cision de justice⊠La rĂ©daction dâun Ă©crit est toujours nĂ©cessaire car le cautionnement ne se prĂ©sume pas.
2.
- La caution désigne également une personne physique ou morale donnant sa garantie personnelle. On distingue :
- La caution simple qui nâengage le garant quâaprĂšs lâĂ©chec des poursuites engagĂ©es contre le dĂ©biteur principal
- La caution solidaire qui engage le garant au mĂȘme titre que le dĂ©biteur principal
- En matiÚre de droit, les juristes parlent parfois de fidéjusseur pour désigner une personne se portant caution.
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Co-emprunteur
Personne empruntant avec une autre personne. Les co-emprunteurs sont gĂ©nĂ©ralement solidaires entre eux. Dans ce cas, chacun est engagĂ© sur lâintĂ©gralitĂ© de ses biens, propres et communautaires.
Condition suspensive
La condition suspensive est une clause inscrite dans un contrat, permettant de le suspendre, voire de lâannuler en cas de non-rĂ©alisation dâun Ă©vĂ©nement. Exemple : achat immobilier avec clause suspensive dâoctroi dâun prĂȘt.
Conditions générales
Les conditions gĂ©nĂ©rales dĂ©signent un document contractuel prĂ©cisant les clauses communes (modalitĂ©s de gestion, obligations de chacune des partiesâŠ) Ă tous les contrats de mĂȘme type et dĂ©crivant leurs caractĂ©ristiques principales.
En matiĂšre de banque, pour les prĂȘts, les conditions gĂ©nĂ©rales rappellent le sens de certains termes employĂ©s, les conditions de remise et dâemploi des fonds, les modalitĂ©s en matiĂšre de remboursement et de dĂ©faillance de lâemprunteur, etc. Elles font partie intĂ©grante du contrat de prĂȘt au mĂȘme titre que les conditions particuliĂšres et Ă©ventuellement lâoffre de prĂȘt.
En matiĂšre dâassurance, les conditions gĂ©nĂ©rales prĂ©cisent lâobjet du contrat, les modalitĂ©s de gestion, les garanties, la durĂ©e des engagements rĂ©ciproques.
Conditions particuliĂšres
Les conditions particuliĂšres dĂ©signent un document contractuel prĂ©cisant les rĂšgles spĂ©cifiques de fonctionnement du produit ou du service faisant lâobjet du contrat. En cas de dĂ©saccord, les conditions particuliĂšres prĂ©valent sur les conditions gĂ©nĂ©rales.
En matiĂšre de banque, pour les prĂȘts, les conditions particuliĂšres rappellent le type de crĂ©dit (prĂȘt conventionnĂ©, dâĂ©pargne logement, etc.), le taux, la durĂ©e⊠Elles font partie intĂ©grante du contrat de prĂȘt au mĂȘme titre que les conditions gĂ©nĂ©rales et Ă©ventuellement que lâoffre de prĂȘt.
En matiĂšre dâassurance, les conditions particuliĂšres prĂ©cisent lâidentitĂ© du souscripteur, de lâassurĂ©, dĂ©signent le ou les bĂ©nĂ©ficiaires, lâĂ©tendue des garanties, le montant des primes, les exclusions Ă©ventuelles.
Contentieux
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, un contentieux dĂ©signe un ensemble des litiges ou des conflits non rĂ©solus entre deux parties et susceptibles dâĂȘtre portĂ©s devant un juge.
En droit, un contentieux dĂ©signe lâensemble des procĂšs se rapportant au mĂȘme objet : contentieux pĂ©nal, contentieux privĂ©, contentieux administratif, contentieux fiscal, etc.
Coût total du crédit
Le coĂ»t total du crĂ©dit dĂ©signe lâensemble des intĂ©rĂȘts contractuels, des frais de dossier, des agios, de lâassurance obligatoire, des timbres fiscaux, des frais de prise de garantie, que le dĂ©biteur devra payer pendant toute la durĂ©e de vie de son contrat de prĂȘt. Le coĂ»t total dâun crĂ©dit varie donc en fonction du capital empruntĂ©, de la durĂ©e du crĂ©dit, du taux dâintĂ©rĂȘt et du coĂ»t de lâassurance. En France, tous les frais doivent figurer sur lâoffre de prĂȘt remise Ă lâemprunteur.
Crédit
1.
- En matiÚre bancaire, un crédit désigne :
- Mise Ă la disposition dâun client dâune somme dâargent contre engagement de remboursement selon certaines conditions (garantie, durĂ©e, intĂ©rĂȘts, par exemple).
- Les crĂ©dits Ă la consommation sont accordĂ©s aux particuliers pour le financement de biens mobiliers ou de services Ă usage non professionnel et font lâobjet dâune rĂ©glementation spĂ©cifique.
- Par abus de langage, le terme crédit est utilisé pour désigner un solde créditeur.
2.
- En matiÚre de comptabilité :
- Dans un compte, colonne enregistrant les créances
- Ăcriture passĂ©e au crĂ©dit dâun compte.
CrĂ©dit Ă la consommation: Le crĂ©dit Ă la consommation est un type de crĂ©dit destinĂ© aux particuliers pour financer des besoins personnels ou lâachat de biens de consommation courante.
Crédit affecté
Un crĂ©dit affectĂ© dĂ©signe un crĂ©dit dont le contrat dĂ©finit prĂ©cisĂ©ment le bien ou le service, objet du financement. Dans le cas de crĂ©dit affectĂ©, le dĂ©blocage des fonds est gĂ©nĂ©ralement liĂ© Ă la rĂ©alisation de lâopĂ©ration envisagĂ©e. Le crĂ©dit affectĂ© est parfois appelĂ© crĂ©dit objectif. Exemples : crĂ©dit voiture, prĂȘt immobilier.
Crédit consenti
Le crĂ©dit consenti est le montant maximum autorisĂ© qui vous sera accordĂ© Ă lâouverture de votre contrat et mis Ă votre disposition sur 1 an.
Crédit non affecté
Le crĂ©dit non affectĂ© est un crĂ©dit accordĂ© par un banquier Ă un emprunteur sans quâil soit fait mention de lâobjet du financement dans le contrat. Dans le cas dâun crĂ©dit non affectĂ©, le dĂ©blocage des fonds sâeffectue dâun commun accord, gĂ©nĂ©ralement sans justificatifs particuliers quant Ă lâobjet du financement. Exemple : crĂ©dit revolving.
Crédit permanent
Le crĂ©dit permanent dĂ©signe une ligne de crĂ©dit mise Ă la disposition dâun client, utilisable selon ses besoins en totalitĂ© ou en partie, dans la limite dâun montant maximum et ce pour une durĂ©e gĂ©nĂ©ralement renouvelable par tacite reconduction. Les remboursements en capital effectuĂ©s reconstituent la rĂ©serve disponible permettant ainsi de nouvelles utilisations. Le crĂ©dit permanent est Ă©galement appelĂ© : crĂ©dit revolving, crĂ©dit reconstituable, RĂ©serve dâargent ou encore rĂ©serve de crĂ©dit.
Crédit revolving / crédit reconstituable / crédit renouvelable
Le crĂ©dit revolving (appelĂ© Ă©galement crĂ©dit reconstituable ou crĂ©dit renouvelable) est une ligne de crĂ©dit mise Ă la disposition dâun client, utilisable selon ses besoins en totalitĂ© ou en partie, dans la limite dâun montant maximum et ce pour une durĂ©e gĂ©nĂ©ralement renouvelable par tacite reconduction. Les remboursements en capital effectuĂ©s reconstituent la rĂ©serve disponible permettant ainsi de nouvelles utilisations.
Crédit bail
Le crĂ©dit-bail est une formule de crĂ©dit, couramment appelĂ©e leasing en France, consistant Ă donner en location avec promesse de vente un bien mobilier ou immobilier. Au terme de la durĂ©e de location, le locataire peut, soit racheter ce bien Ă un prix convenu dâavance et fixĂ© par le contrat de crĂ©dit-bail, soit continuer Ă le louer, soit mettre fin au contrat. Pour les particuliers on parle plus spĂ©cialement de location avec option dâachat.
Créditeur
Le terme crĂ©diteur dĂ©signe la position dâun compte dont le total des sommes portĂ©es au crĂ©dit est supĂ©rieur Ă celui des sommes portĂ©es au dĂ©bit.
Déchéance du terme
La dĂ©chĂ©ance du terme dĂ©signe la perte, pour le bĂ©nĂ©ficiaire dâun contrat Ă Ă©chĂ©ance, de la facultĂ© de payer sa dette selon lâĂ©chĂ©ancier prĂ©vu. La dĂ©chĂ©ance du terme rend la dette immĂ©diatement exigible. Il y a dĂ©chĂ©ance du terme lorsque le dĂ©biteur fait lâobjet dâune faillite personnelle ou dâune procĂ©dure collective (redressement ou liquidation judiciaires). La dĂ©chĂ©ance du terme peut ĂȘtre demandĂ©e sous certaines conditions lorsque le dĂ©biteur, par son fait, a diminuĂ© les sĂ»retĂ©s quâil avait donnĂ©es par le contrat Ă son crĂ©ancier. La dĂ©chĂ©ance du terme rĂ©sultant de lâinsolvabilitĂ© du dĂ©biteur nâest pas encourue de plein droit, elle doit ĂȘtre demandĂ©e en justice.
DĂ©couvert
Le découvert désigne un crédit à court terme par lequel le banquier autorise un client à rendre son compte débiteur pour un certain montant et une certaine durée.
DĂ©faillance
Le terme dĂ©faillance dĂ©signe le non-respect dâun engagement, dâune obligation, Ă la date convenue.
Délai de rétractation
Le dĂ©lai de rĂ©tractation est un dĂ©lai accordĂ© par la loi aux souscripteurs de certains contrats pour leur permettre de revenir sur leur dĂ©cision aprĂšs signature du contrat. Sauf exception, le dĂ©lai de rĂ©tractation est gĂ©nĂ©ralement de quatorze jours Ă compter de la signature du contrat. La demande doit ĂȘtre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception et lâĂ©metteur du contrat nâa pas le droit de consigner, oĂč que ce soit, ce refus. Si un acompte avait Ă©tĂ© versĂ©, il doit ĂȘtre restituĂ© intĂ©gralement. Ne pas confondre avec le dĂ©lai de renonciation. Le bĂ©nĂ©ficiaire dâun crĂ©dit Ă la consommation dispose de quatorze jours aprĂšs son acceptation de lâoffre pour annuler le crĂ©dit, sans aucun frais pour lui.
Echéance
1- En matiĂšre de banque : le terme échĂ©ance dĂ©signe la date Ă laquelle un paiement doit ĂȘtre effectuĂ©. Par extension, lâĂ©chĂ©ance dĂ©signe Ă©galement le montant total Ă payer Ă la date en question.
2- En matiĂšre de prĂȘt, le terme échĂ©ance dĂ©signe :
– Date contractuelle Ă partir de laquelle le prĂȘt ou lâemprunt est intĂ©gralement remboursĂ©.
– Pour un prĂȘt, le montant de lâĂ©chĂ©ance peut comprendre le capital amorti, les intĂ©rĂȘts et la cotisation dâassurance, etc.
3- En matiĂšre dâoption, le terme Ă©chĂ©ance dĂ©signe :
– Date Ă laquelle les acheteurs dâoption doivent payer ou livrer les titres.
– Pour assurer la liquiditĂ© du marchĂ©, les options ont gĂ©nĂ©ralement des Ă©chĂ©ances Ă©tagĂ©es et standardisĂ©es, dâun mois Ă deux ans. Tous les mois ne sont pas sĂ©lectionnĂ©s.
– LâĂ©chĂ©ance dâune option est parfois appelĂ©e date dâexpiration.
– Par suite dâune traduction abrĂ©gĂ©e du terme anglo-saxon « maturity date », lâĂ©chĂ©ance dâune option est parfois improprement appelĂ©e maturitĂ©.
4- En matiĂšre dâassurance, ce terme dĂ©signe :
– Date anniversaire du contrat entraĂźnant le paiement dâune nouvelle prime ou cotisation.
– A lâoccasion de lâĂ©chĂ©ance, sous respect des conditions en vigueur, la police peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©e par les deux parties. Câest Ă©galement Ă cette occasion que lâassureur se rĂ©serve la possibilitĂ© dâaugmenter la prime. LâassurĂ© doit en profiter pour vĂ©rifier que les conditions particuliĂšres sont toujours valables.
Emprunteur
Le terme emprunteur dĂ©signe une personne physique ou morale contractant un emprunt. Lorsquâil y a plusieurs emprunteurs pour un mĂȘme prĂȘt, chacun est appelĂ© co-emprunteur.
Exécution du contrat
LâexĂ©cution du contrat dĂ©signe lâaction de mettre en Ćuvre un contrat aprĂšs acceptation par les parties et aprĂšs extinction des dĂ©lais lĂ©gaux de rĂ©tractation ou de rĂ©flexion.
Exigibilité
LâexigibilitĂ© dĂ©signe une clause, incluse dans un contrat de prĂȘt, permettant Ă un crĂ©ancier de rĂ©clamer avant lâĂ©chĂ©ance prĂ©vue lâintĂ©gralitĂ© de sa crĂ©ance en cas de non-respect de certaines clauses du contrat par le dĂ©biteur. Le motif le plus courant de mise en jeu de cette clause est le dĂ©faut de paiement des Ă©chĂ©ances.
FICP (Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers)
Le FCIP est un fichier national crĂ©Ă© en 1990 par la loi Neiertz et gĂ©rĂ© par la Banque de France, centralisant les incidents de paiement caractĂ©risĂ©s liĂ©s aux crĂ©dits aux particuliers ainsi que les mesures conventionnelles adoptĂ©es par les commissions dâexamen des situations de surendettement (redressement amiable) ou judiciaires (redressement judiciaire civil). Seuls les Ă©tablissements de crĂ©dit, les services financiers de la Poste, les commissions de surendettement et les autoritĂ©s judiciaires ont accĂšs Ă ces informations.
Le rÚglement n° 90-05 du 11 avril 1990 du CRBF stipule dans ses articles 3 et 4 que :
« Article 3- Constituent des incidents de paiement caractérisés »
a) Pour un mĂȘme crĂ©dit comportant des Ă©chĂ©ances Ă©chelonnĂ©es, les dĂ©fauts de paiement atteignant un montant cumulĂ© au moins Ă©gal : â pour les crĂ©dits remboursables mensuellement, au triple de la derniĂšre Ă©chĂ©ance due ; â dans les autres cas, Ă lâĂ©quivalent dâune Ă©chĂ©ance, lorsque ce montant demeure impayĂ© pendant plus de quatre-vingt-dix jours.
b) Pour un mĂȘme crĂ©dit ne comportant pas dâĂ©chĂ©ances Ă©chelonnĂ©es, le dĂ©faut de paiement des sommes exigibles plus de quatre-vingt-dix jours aprĂšs la date de mise en demeure du dĂ©biteur dâavoir Ă rĂ©gulariser sa situation, dĂšs lors que le montant des sommes impayĂ©es est au moins Ă©gal Ă mille francs.
c) Pour tous les types de crĂ©dit, les dĂ©fauts de paiement pour lesquels lâĂ©tablissement de crĂ©dit engage une procĂ©dure judiciaire ou prononce la dĂ©chĂ©ance du terme aprĂšs mise en demeure du dĂ©biteur restĂ©e sans effet.
« Article 4 â DĂšs quâun incident de paiement caractĂ©risĂ© est constatĂ©, lâĂ©tablissement de crĂ©dit informe le dĂ©biteur dĂ©faillant que lâincident sera dĂ©clarĂ© Ă la Banque de France Ă lâissue dâun dĂ©lai dâun mois Ă compter de la date de lâenvoi de cette information. »
Ă lâexpiration de ce dĂ©lai et Ă dĂ©faut de rĂ©gularisation, lâĂ©tablissement de crĂ©dit est tenu de signaler lâincident Ă la Banque de France qui lâenregistrera dans le FICP. Tous les crĂ©dits consentis Ă des personnes physiques rĂ©sidentes, pour le financement de besoins non professionnels, entrent dans le champ dâapplication de ce fichier.
Frais
Le terme frais désigne :
1- Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale : dĂ©pense dâargent liĂ©e Ă la rĂ©alisation dâune opĂ©ration.
2- En droit privĂ© : dĂ©penses occasionnĂ©es par lâaccomplissement dâune procĂ©dure, dâun acte ou dâune formalitĂ© lĂ©gale.
Franchise
Le terme franchise dĂ©signe une suspension contractuelle pendant une pĂ©riode donnĂ©e du remboursement en principal ou du paiement des intĂ©rĂȘts. En pĂ©riode de franchise partielle, le client ne paye que les intĂ©rĂȘts. En pĂ©riode de franchise totale, le client ne rembourse ni capital, ni intĂ©rĂȘts.
IntĂ©rĂȘt
Le terme intĂ©rĂȘt dĂ©signe :
1- Somme due par lâemprunteur en rĂ©munĂ©ration de lâargent avancĂ© par le prĂȘteur. LâintĂ©rĂȘt se calcule selon la formule : « I = K x N x T » dans laquelle : â I = lâintĂ©rĂȘt, â K = le capital, â N = la durĂ©e pour laquelle lâintĂ©rĂȘt est calculĂ©, â T = le taux.
2- Les revenus des obligations sont appelĂ©s intĂ©rĂȘts.
Invalidité
LâinvaliditĂ© dĂ©signe lâincapacitĂ© dont est accablĂ©e une personne et qui entraĂźne une interruption ou une diminution de ses activitĂ©s professionnelles suite Ă un accident ou Ă une maladie.
Les compagnies dâassurance distinguent plusieurs degrĂ©s dâinvaliditĂ© :
   – lâinvaliditĂ© temporaire partielle: lâassurĂ© interrompt partiellement et temporairement son activitĂ©
   – lâinvaliditĂ© temporaire totale : lâassurĂ© interrompt totalement et temporairement son activitĂ©
   – lâinvaliditĂ© permanente : lâassurĂ© rĂ©duit son activitĂ© de maniĂšre dĂ©finitive. Un pourcentage dâinvaliditĂ© est Ă©tabli par expertise mĂ©dicale
  – lâinvaliditĂ© permanente totale : lâassurĂ© nâest plus en mesure dâassurer son activitĂ©, et ceci de façon dĂ©finitive. En matiĂšre de prĂȘt, lâinvaliditĂ© entraĂźne la prise en charge, Ă©ventuellement aprĂšs un dĂ©lai de carence, dâune partie ou de la totalitĂ© des Ă©chĂ©ances restant dues (selon le degrĂ© dâinvaliditĂ©). On parle Ă©galement dâinvaliditĂ© absolue et dĂ©finitive et parfois mĂȘme dâincapacitĂ©.
Leasing
Le terme anglo-saxon Leasing dĂ©signant le crĂ©dit-bail, mais avec une acception plus large puisquâil comprend les contrats de location financiĂšre, sans option dâachat, et les locations simples (leasing opĂ©rationnel). Le crĂ©dit-bail est une formule de crĂ©dit consistant Ă donner en location avec promesse de vente un bien mobilier ou immobilier. Au terme de la durĂ©e de location, le locataire peut, soit racheter ce bien Ă un prix convenu dâavance et fixĂ© par le contrat de crĂ©dit-bail, soit continuer Ă le louer, soit mettre fin au contrat. Pour les particuliers, on parle plus spĂ©cialement de location avec option dâachat (LOA). En France, le leasing fait rĂ©fĂ©rence exclusive au crĂ©dit-bail.
Leasing automobile
Le leasing automobile dĂ©signe une formule de crĂ©dit, assimilable au crĂ©dit-bail ou Ă la location avec option dâachat, et consistant Ă donner en location avec promesse de vente un bien mobilier ou immobilier. La formule sâapplique ici plus spĂ©cialement aux particuliers et au secteur automobile. Au terme de la durĂ©e de location, le locataire peut, soit racheter le vĂ©hicule Ă un prix convenu dâavance et fixĂ© par le contrat de leasing, soit continuer Ă le louer, soit mettre fin au contrat.
Location avec option d’achat
La location avec option dâachat est un terme qui dĂ©signe une formule de crĂ©dit, assimilable au crĂ©dit-bail, leasing ou location longue durĂ©e mais appliquĂ©e plus spĂ©cialement aux particuliers, et consistant Ă donner en location avec promesse de vente un bien mobilier ou immobilier. Au terme de la durĂ©e de location, le locataire peut, soit racheter ce bien Ă un prix convenu dâavance et fixĂ© par le contrat de crĂ©dit-bail, soit continuer Ă le louer, soit mettre fin au contrat.
Location avec option d’achat automobile
La location avec option dâachat automobile dĂ©signe une formule de crĂ©dit, assimilable au crĂ©dit-bail ou Ă la location avec option dâachat, et consistant Ă donner en location avec promesse de vente un bien mobilier ou immobilier. La formule sâapplique ici plus spĂ©cialement aux particuliers et au secteur automobile. Au terme de la durĂ©e de location, le locataire peut, soit racheter le vĂ©hicule Ă un prix convenu dâavance et fixĂ© par le contrat de leasing, soit continuer Ă le louer, soit mettre fin au contrat.
Loi Neiertz
La loi Neiertz est la dĂ©nomination courante de la loi N° 89-1010 du 31 dĂ©cembre 1989 organisant la prĂ©vention et le rĂšglement des difficultĂ©s liĂ©es au surendettement des particuliers et des familles. Les principales dispositions sont la crĂ©ation de commissions de surendettement, lâinstitution dâun plan conventionnel de rĂšglement, lâinstitution dâune procĂ©dure collective de redressement judiciaire civil, la crĂ©ation dâun fichier national des incidents de paiement (FICP).
Lois Scrievener
Les lois Scrievener désignent :
Loi n° 1 â DĂ©nomination courante de la loi N° 78-22 du 10 janvier 1978 destinĂ©e Ă protĂ©ger lâemprunteur en matiĂšre de crĂ©dit Ă la consommation. Les principales dispositions sont : â lâobligation dâĂ©tablir une offre de prĂȘt Ă©crite et prĂ©alable. â lâinstauration dâun dĂ©lai de rĂ©flexion de quinze jours. â lâinstauration dâun dĂ©lai de rĂ©tractation de sept jours. â lâexistence dâun lien entre le crĂ©dit et lâachat (lâabsence de lâun annule lâautre et inversement). â la rĂ©duction et la rĂ©glementation des clauses pĂ©nales.
Loi n° 2 â Loi similaire, N° 79-596 du 13 juillet 1979, qui a pris effet pour protĂ©ger les particuliers dans le domaine immobilier. Ces deux lois ont Ă©tĂ© modifiĂ©es, notamment par la loi du 31 dĂ©cembre 1989 et mises dans le Code de la Consommation en 1993.
OPC (Offre préalable de crédit)
Dans le cadre des lois Scrivener, lâOPC dĂ©signe un document obligatoirement remis par un organisme de prĂȘts Ă tout emprunteur, aprĂšs acceptation par le client, ce document devient le contrat.
Les offres de prĂȘts comprennent des conditions gĂ©nĂ©rales ainsi que des conditions particuliĂšres reprenant notamment lâidentitĂ© de lâemprunteur, les caractĂ©ristiques dĂ©taillĂ©es du crĂ©dit sollicitĂ©, les garanties et le coĂ»t total. Selon quâil sâagit dâun crĂ©dit Ă la consommation ou dâun prĂȘt immobilier, les conditions dâacceptation et de validitĂ© des offres sont diffĂ©rentes :
CrĂ©dit Ă la consommation : les conditions de lâoffre sont maintenues pendant quinze jours et le client peut lâaccepter le jour mĂȘme de son Ă©mission, il dispose en outre dâun dĂ©lai de rĂ©tractation de sept jours.
PrĂȘt immobilier : les conditions de lâoffre sont maintenues pendant trente jours Ă compter de son Ă©mission et le client dispose dâun dĂ©lai de rĂ©flexion de dix jours avant de pouvoir la signer. Par simplification, on parle souvent dâoffre de prĂȘt pour dĂ©signer lâoffre prĂ©alable de crĂ©dit.
Préavis
Le terme préavis désigne :
1- Avertissement donné par une personne à une autre pour lui signifier que le contrat qui les lie sera dénoncé ou rompu prochainement.
2- DĂ©lai sâĂ©coulant entre la date de lâavertissement et sa date de prise dâeffet. En matiĂšre de prĂȘt, le prĂ©avis est fixĂ© contractuellement. Un remboursement anticipĂ© ne peut donc sâeffectuer que passĂ© le dĂ©lai de prĂ©avis. En droit du travail, les juristes parlent plus exactement de dĂ©lai-congĂ© pour dĂ©signer la pĂ©riode comprise entre la date dâannonce de rupture de contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e et la cessation effective de ce contrat.
PrĂȘt
Le terme prĂȘt dĂ©signe la mise Ă la disposition dâun client dâune somme dâargent contre engagement de remboursement selon certaines conditions (garantie, durĂ©e, intĂ©rĂȘts, etc.). Les crĂ©dits Ă la consommation sont accordĂ©s aux particuliers pour le financement de biens mobiliers ou de services Ă usage non professionnel et font lâobjet dâune rĂ©glementation spĂ©cifique.
PrĂȘt personnel
Le terme prĂȘt personnel dĂ©signe un type de crĂ©dit destinĂ© aux particuliers pour financer des besoins personnels ou lâachat de biens de consommation courante.
PrĂȘt personnel Ă la consommation
Le terme prĂȘt personnel Ă la consommation dĂ©signe un type de crĂ©dit destinĂ© aux particuliers pour financer des besoins personnels ou lâachat de biens de consommation courante.
Rachat de crédits / Regroupement de crédits
Le rachat de crĂ©dits (appelĂ© Ă©galement regroupement de crĂ©dits) consiste Ă racheter un ou plusieurs crĂ©dits dĂ©jĂ existants (crĂ©dit immobilier, crĂ©dit consommation, crĂ©dit personnel, etc.), auprĂšs dâun ou plusieurs organismes prĂȘteurs, et proposer Ă la place un seul et unique crĂ©dit, avec des mensualitĂ©s moins Ă©levĂ©es. Le nouveau crĂ©dit est amortissable sur une durĂ©e plus Ă©talĂ©e dans le temps et en adĂ©quation avec les revenus de lâemprunteur. Le rachat de crĂ©dits permet de diminuer considĂ©rablement les mensualitĂ©s dues par lâemprunteur et ainsi donner de lâair Ă son budget et amĂ©liorer son pouvoir dâachat.
Remboursement anticipé
Le remboursement anticipĂ© dĂ©signe le paiement total ou partiel de la dette dâun client avant lâĂ©chĂ©ance prĂ©vue. Une indemnitĂ© de remboursement anticipĂ© peut ĂȘtre prĂ©vue au contrat sauf pour les prĂȘts personnels Ă la consommation pour lesquels la loi française lâinterdit. Selon le contrat ou la volontĂ© du client, le remboursement anticipĂ© partiel se traduit soit par une rĂ©duction du montant des Ă©chĂ©ances, la durĂ©e restant inchangĂ©e, soit par une diminution de la durĂ©e du prĂȘt. Plusieurs remboursements anticipĂ©s partiels peuvent ĂȘtre effectuĂ©s.
RĂ©siliation
En droit civil, le terme rĂ©siliation dĂ©signe la suppression, Ă partir dâune date Ă venir, des effets dâun contrat, en raison dâun accord des parties ou par la volontĂ© de lâune dâentre elles, et conformĂ©ment aux dispositions du contrat ou des lois existantes.
En matiĂšre dâassurance, la rĂ©siliation peut intervenir du fait :
De lâassureur, en cas de dĂ©cĂšs de lâassurĂ©, de non-paiement dâune prime, Ă la suite dâun sinistre, dâune fausse dĂ©claration de lâassurĂ©, Ă lâĂ©chĂ©ance anniversaire du contrat, sous rĂ©serve du respect du prĂ©avis, ou en cas de disparition du bien assurĂ©.
RĂ©siliation suite Ă la vente dâune automobile.
Rétractation (délai de rétractation)
Le terme rĂ©tractation dĂ©signe le dĂ©lai accordĂ© par la loi aux souscripteurs de certains contrats pour leur permettre de revenir sur leur dĂ©cision aprĂšs signature du contrat. Sauf exceptions, le dĂ©lai de rĂ©tractation est gĂ©nĂ©ralement de quatorze jours Ă compter de la signature du contrat. La demande doit ĂȘtre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception et lâĂ©metteur du contrat nâa pas le droit de consigner, oĂč que ce soit, ce refus. Si un acompte avait Ă©tĂ© versĂ©, il doit ĂȘtre restituĂ© intĂ©gralement. Ce dĂ©lai ne doit pas ĂȘtre confondu avec le dĂ©lai de renonciation.
Revenu disponible
En matiĂšre dâĂ©conomie, le terme revenu disponible dĂ©signe le revenu net quâun mĂ©nage peut consacrer Ă lâĂ©pargne ou Ă la consommation.
Le revenu disponible est calculé à partir du revenu primaire augmenté du revenu de transfert, diminué des cotisations sociales et des impÎts directs.
Solde
Le terme solde dĂ©signe la diffĂ©rence entre le montant total des sommes passĂ©es au crĂ©dit dâun compte et celui des sommes passĂ©es Ă son dĂ©bit. On parle, selon le sens de cette diffĂ©rence, de solde dĂ©biteur ou de solde crĂ©diteur.
Solde créditeur
Le terme solde crĂ©diteur dĂ©signe la position dâun compte dont le total des sommes portĂ©es au crĂ©dit est supĂ©rieur Ă celui des sommes portĂ©es au dĂ©bit.
Surendettement
Le terme surendettement dĂ©signe lâimpossibilitĂ© pour un particulier de faire face Ă lâensemble de ses dettes non professionnelles. Toutes les dettes, exigibles ou Ă Ă©choir, sont prises en compte : bancaires, locatives, de copropriĂ©tĂ©, fiscales, dâĂ©lectricitĂ©, de gaz, de tĂ©lĂ©phone, etc.
Pour traiter les situations de surendettement des particuliers de bonne foi, la loi Neiertz a crĂ©Ă© des commissions dont la mission et de concilier les parties en vue dâĂ©tablir un plan de redressement et, en cas dâĂ©chec, de recommander les mesures de redressement. En cas dâinsolvabilitĂ© du dĂ©biteur, la commission peut recommander la suspension de lâexigibilitĂ© des crĂ©ances autres quâalimentaires ou fiscales pour une durĂ©e pouvant aller jusquâĂ trois ans.
TAEG (Taux annuel effectif global)
Le TAEG dĂ©signe un instrument uniformisĂ© de mesure du coĂ»t global dâune opĂ©ration de crĂ©dit. Il correspond Ă lâexpression annuelle du taux qui assure lâĂ©quivalence entre dâune part, les sommes prĂȘtĂ©es et, dâautre part, tous les versements obligatoires (intĂ©rĂȘts, remboursement du capital, frais divers, assurances, commissions, etc.) dus par lâemprunteur au titre de cette opĂ©ration.
Le TAEG permet de comparer le coĂ»t rĂ©el dâopĂ©rations comportant des modalitĂ©s de rĂ©alisation diffĂ©rentes. La directive europĂ©enne N° 90/88/CEE a prĂ©cisĂ© les frais Ă exclure expressĂ©ment du calcul du TAEG. Il sâagit de frais tels que ceux que le consommateur pourrait avoir Ă payer du fait de la non-exĂ©cution de ses obligations, les frais de transfert de fonds, les cotisations dĂ©coulant dâaccords distincts du crĂ©dit ou encore les assurances non obligatoires.
Taux d’intĂ©rĂȘt
Le taux dâintĂ©rĂȘt dĂ©signe la rĂ©munĂ©ration dâune opĂ©ration financiĂšre exprimĂ©e sous forme de pourcentage. Un taux dâintĂ©rĂȘt doit toujours ĂȘtre associĂ© Ă une durĂ©e (exemple : 5 % lâan). Il est destinĂ© principalement Ă couvrir les Ă©lĂ©ments suivants : la rĂ©munĂ©ration des capitaux, les frais de gestion, la marge bancaire, le risque de non-remboursement ou de recouvrement difficile.
Taux dâintĂ©rĂȘt conventionnel
Le taux dâintĂ©rĂȘt conventionnel dĂ©signe le taux utilisĂ© pour calculer les intĂ©rĂȘts ou agios selon les modalitĂ©s de calcul fixĂ©es conventionnellement avec le client, ou correspondant aux usages bancaires. Le taux dâintĂ©rĂȘt conventionnel, Ă©galement appelĂ© taux nominal, doit ĂȘtre indiquĂ© par Ă©crit Ă la clientĂšle. A dĂ©faut, les intĂ©rĂȘts dus peuvent ĂȘtre plafonnĂ©s au taux lĂ©gal. Le taux dâintĂ©rĂȘt annuel conventionnel correspond au taux de pĂ©riode. On parle aussi de taux nominal conventionnel, TNC.
Taux de base
En France, le taux de base dĂ©signe le taux dâintĂ©rĂȘt fixĂ© librement par chaque banque en fonction du coĂ»t moyen de ses ressources, de ses moyens de refinancement et des contingences rĂ©glementaires auxquelles elle est soumise ; il sert de rĂ©fĂ©rence pour certains crĂ©dits. Selon les conditions du crĂ©dit (montant, durĂ©e, risques encourus, par exemple), le taux de base bancaire sera plus ou moins majorĂ© pour obtenir le taux dâintĂ©rĂȘt effectif qui sera consenti.
Taux Ă©quivalent annuel
Le taux Ă©quivalent annuel dĂ©signe le taux exprimĂ© pour une pĂ©riode de un an pour 100 unitĂ©s de monnaie prĂȘtĂ©s, consistant Ă ramener Ă une annĂ©e le taux de pĂ©riode en le multipliant par le nombre de pĂ©riodes comprises dans lâannĂ©e. Ce calcul appliquĂ© au taux de pĂ©riode conventionnel donne le taux proportionnel annuel conventionnel ; appliquĂ© au taux de pĂ©riode au sens de la loi sur lâusure, il donne le TEG.
1- Percevoir 3 ⏠dâintĂ©rĂȘts pour un prĂȘt de 100 ⏠pendant un semestre correspond Ă un taux de pĂ©riode semestriel de 3 %, et Ă un taux proportionnel annuel de 6 % (2 semestres Ă 3 %)
2- Supposons un emprunt de 100 ⏠donnant lieu Ă perception dâun intĂ©rĂȘt de 1 ⏠par mois. Le taux de pĂ©riode mensuel Ă©gale :
En cas de taux précompté (1 / 99) x 100 = 1,01 %, et à un taux proportionnel annuel de 12,12 % (1,01 % x 12 -mois)
En cas de taux postcompté (1 / 100) x 100 = 1 %, et à un taux proportionnel annuel de 12 % (1 % x 12 -mois).
Taux maximum autorisé
En France, pour certaines opĂ©rations bancaires et pour un trimestre donnĂ©, taux maximum autorisĂ© par la loi. Le taux maximum autorisĂ© est Ă©gal aux quatre tiers du taux effectif moyen observĂ© le trimestre prĂ©cĂ©dent. On parle Ă©galement de seuil de lâusure ou taux licite.
Taux nominal annuel brut
Le taux nominal annuel brut dĂ©signe le taux affichĂ© au contrat et servant au calcul des intĂ©rĂȘts. Ce taux est appliquĂ© trĂšs gĂ©nĂ©ralement Ă lâencours. Une mĂȘme opĂ©ration peut comporter plusieurs taux nominaux diffĂ©rents selon les paliers (notion de TNAB moyen). Dans le cas dâun taux indexĂ©, il est calculĂ© Ă partir des informations « taux indice » plus la marge (spread). Lorsque ce taux concerne un client, il lui est notifiĂ© par Ă©crit sous le terme taux dâintĂ©rĂȘt conventionnel (TIC).
Taux proportionnel annuel
Le taux proportionnel annuel dĂ©signe le taux exprimĂ© pour une pĂ©riode de un an pour 100 unitĂ©s de monnaie prĂȘtĂ©s, consistant Ă ramener Ă une annĂ©e le taux de pĂ©riode en le multipliant par le nombre de pĂ©riodes comprises dans lâannĂ©e. Ce calcul appliquĂ© au taux de pĂ©riode conventionnel donne le taux proportionnel annuel conventionnel ; appliquĂ© au taux de pĂ©riode au sens de la loi sur lâusure, il donne le TEG.
1- Percevoir 3 ⏠dâintĂ©rĂȘts pour un prĂȘt de 100 ⏠pendant un semestre correspond Ă un taux de pĂ©riode semestriel de 3 %, et Ă un taux proportionnel annuel de 6 % (2 semestres Ă 3 %)
2- Supposons un emprunt de 100 ⏠donnant lieu Ă perception dâun intĂ©rĂȘt de 1 ⏠par mois. Le taux de pĂ©riode mensuel Ă©gale :
a) En cas de taux précompté (1 / 99) x 100 = 1,01 %, et à un taux proportionnel annuel de 12,12 % (1,01 % x 12 -mois)
b) En cas de taux postcompté (1 / 100) x 100 = 1 %, et à un taux proportionnel annuel de 12 % (1 % x 12 -mois).
TEG (Taux effectif global)
Le TEG dĂ©signe un instrument uniformisĂ© de mesure du coĂ»t global dâune opĂ©ration de crĂ©dit. Il correspond Ă lâexpression annuelle du taux qui assure lâĂ©quivalence entre dâune part, les sommes prĂȘtĂ©es et, dâautre part, tous les versements obligatoires (intĂ©rĂȘts, remboursement du capital, frais divers, assurances, commissions, etc.) dus par lâemprunteur au titre de cette opĂ©ration.
Le TEG permet de comparer le coĂ»t rĂ©el dâopĂ©rations comportant des modalitĂ©s de rĂ©alisation diffĂ©rentes. La directive europĂ©enne N° 90/88/CEE a prĂ©cisĂ© les frais Ă exclure expressĂ©ment du calcul du TEG. Il sâagit de frais tels que ceux que le consommateur pourrait avoir Ă payer du fait de la non-exĂ©cution de ses obligations, les frais de transfert de fonds, les cotisations dĂ©coulant dâaccords distincts du crĂ©dit ou encore les assurances non obligatoires.
USURE
Dans une opĂ©ration de crĂ©dit, le terme usure dĂ©signe lâapplication dâun taux dĂ©passant le taux licite pour ce type de crĂ©dit. Les taux licites (il en existe onze) dĂ©pendent du type de crĂ©dit consenti et de la catĂ©gorie de clientĂšle (particuliers, entreprises). Depuis la loi du 31 dĂ©cembre 1989, le taux licite est dĂ©fini comme Ă©tant Ă©gal au taux moyen effectif global pratiquĂ© par les Ă©tablissements de crĂ©dit durant le trimestre prĂ©cĂ©dent pour des opĂ©rations de mĂȘme nature, majorĂ© dâun tiers.